SOLIDARITÉ AVEC LA FAMILLE NIYONGABO

ARRÊTONS LA DÉPORTATION DE JACOB!
LUNDI le 19 décembre - Campagne d'appels et lettres
 
Jacob Niyongabo est un jeune Montréalais originaire du Burundi, détenu et menacé de déportation, prévue pour le mardi 20 décembre 2011. Les membres de sa famille, dont il est un des 6 enfants, ont été accueillis comme réfugiés après avoir fui la persécution à leur égard, la guerre et la violence ethnique qui secoue le Burundi depuis le génocide de 1994. Arrivé à l’âge de 10 ans à Montréal, il a grandi ici et vit ici depuis 16 ans. 
 
Jacob a fait l’objet d’abus physiques et psychologiques violents de la part de certains individus, entre autres des officiers de la police fédérale. Jacob souffre depuis de stress post-traumatique et de plusieurs difficultés personnelles. Il n’a aucun contact au Burundi, ni famille, ni amis, ni connaissance, ni allié-e-s. Seulement des personnes qui pourraient porter atteinte à sa vie en raison de son origine ethnique et son appartenance familiale.
 
Condamné pour certains délits reliés à une enfance difficile, il a purgé ses peines depuis 2008. Aujourd'hui, le gouvernement canadien nie de manière aveugle et irresponsable la situation de violence et d’impunité qui sévit au Burundi. Il refuse ainsi de reconnaître les risques de mort auxquels Jacob sera exposé s'il était déporté. 
 
S’étant efforcée de se remettre pendant plusieurs années de traumatismes dus aux séquelles psychologiques, la famille Niyongabo tout entière se retrouve aujourd’hui à devoir revivre la situation de guerre qu’elle avait fuie. La famille de Jacob a le droit de vivre dans des conditions justes, dignes et sécuritaires, au Canada, avec Jacob.
 
Le traitement du cas de Jacob Niyongabo représente une tendance très préoccupante dans le système d'immigration canadien qui, en plus de nier de plus en plus souvent les situations de violence et d’impunité qui sévissent ailleurs dans le monde, a recours de manière de plus en plus abusive à des outils répressifs tels que la détention et la déportation précipitée, sans que ne soient pris en considération les droits de la famille et la précarité psychologique des êtres ayant vécu des violences traumatisantes multiples.
 
Jeudi dernier, une demande de sursis de déportation a été déposée par l’avocat de Jacob à la cour fédérale, dans son intérêt, mais aussi dans celui de toute la famille, dévastée par cette double peine.
 
Il est fort possible qu’une audience en télé-conférence soit accordée à la cour fédérale lundi prochain. Dans ce contexte et afin de renverser la décision de déportation, nous avons besoin de votre support et de l’expression de votre indignation. 
 
Nous vous demandons donc, SVP, de prendre quelques minutes de votre précieux temps pour contacter, par écrit et par téléphone, les deux ministères concernés, afin d'exiger que Jacob reste au Canada - nous demandons un sursis de déportation afin que la demande humanitaire soit complétée et acceptée. 
 
Vous trouverez ci-bas et en pièce jointe la lettre-type à envoyer par télécopieur (par courriel, c'est moins fiable).

Ministre de la Sécurité publique (responsable des déportations)
Vic Toews
Téléphone : 613-992-3128
Télécopieur : 613-995-1049
toews.v@parl.gc.ca

Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada
Jason Kenney
Téléphone : 613-992-2235
Télécopieur: 613-992-1920
Minister@cic.gc.ca
 
 
** Exemple de lettre à envoyer aux deux ministres **
 
 
VILLE / DATE
 
OBJET : SURSIS POUR JACOB NIYONGABO (DATE DE NAISSANCE 3 AVRIL 1984)
 
Honorable Vic Toews / Honorable Jason Kenney,
 
Par la présente, je vous demande d’intervenir dans le dossier de Jacob Niyongabo qui fait face à la déportation et de lui accorder un sursis afin que la demande humanitaire soit complétée et acceptée.
 
Étant le ministre, vous avez le pouvoir discrétionnaire d’accorder un sursis à Jacob et ainsi offrir une vie au delà de l’horizon de souffrance, de peur, de noirceur et de mort probablement.
 
Jacob Niyongabo est un Montréalais d’origine burundaise. Sa famille est arrivée au Québec il y a 16 ans après avoir fui la situation de violence à l’origine du génocide de 1994 au Rwanda et d’une situation similaire au Burundi. La famille Niyongabo s’est installée à Montréal comme réfugiée au sens de la convention de Genève. Au Burundi, Jacob a fait l’objet d’abus physiques et psychologiques violents de la part de certains individus, entre autres des officiers de la police fédérale. Il souffre depuis de stress post-traumatique et de plusieurs difficultés personnelles.
 
Le ministère de l’Immigration a refusé de considérer les risques de mort reliés à son retour et la déportation est prévue pour le 20 décembre 2011. De multiples voix sur le terrain dénoncent les situations de violence que vit la population burundaise, ainsi que l’impunité presque complète dans laquelle opèrent les agresseurs. La déportation serait tout simplement une sorte de peine de mort pour des délits pour lesquels il a déjà payé sa peine dans le système pénal canadien.
 
Jacob est présentement détenu malgré le fait que toute sa peine a été achevée depuis 2008. Une demande de sursis de déportation a été déposée par son avocat à la cour fédérale, dans l’intérêt du jeune mais aussi dans celui de toute sa famille, dévasté par cette double peine. S’étant efforcée de se remettre pendant plusieurs années de traumatismes dus aux séquelles psychologiques, la famille Niyongabo tout entière se retrouve aujourd’hui à devoir revivre la situation de guerre qu’elle avait fuie.
 
Nous considérons que cet avis de déportation relève d’une négligence en matière de droits humains et de protection des réfugiés, compte contenu du fait que le pays auquel vous voulez l’envoyer est complètement instable, qu’il est marqué par un lourd passé de meurtres de personnes en raison de leur origine ethnique. La famille de Jacob a le droit de vivre dans des conditions justes, dignes et sécuritaires, au Canada, avec Jacob.
 
Il est clair que l’arrivée de Jacob Niyongabo au Burundi se fera dans des conditions difficiles, d’autant plus qu’il est arrivé au Québec à l’âge de 10 ans et qu’il a vécu les 16 dernières années de sa vie à Montréal. Il n’a aucun contact au Burundi, ni famille, ni amis, ni connaissance, ni allié-e-s. Seulement des personnes qui pourraient porter atteinte à sa vie en raison de son origine ethnique et son appartenance familiale.
 
Monsieur, je fais appel à votre sensibilité et à votre humanité et vous demande d’agir selon les principes humanistes qui devraient régir les décisions de notre gouvernement. S.V.P accordez un sursis de déportation à Jacob Niyongabo afin que la demande humanitaire soit complétée et acceptée.
 
 
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus distingués.
 
NOM
 

@@@@@@@@@ ENGLISH @@@@@@@@@@@@@@@@@

 

//please circulate//

SOLIDARITY WITH THE NIYONGABO FAMILY
STOP JACOB'S DEPORTATION!
 
MONDAY December 19th - Call-in and letter-sending campaign
 
Jacob Niyongabo is a young Montrealer, born in Burundi, who is currently detained and threatened with a deportation order set for Tuesday, December 20th, 2011. 
 
He is one of six children in a family which has lived in Quebec for the past 16 years. The family were welcomed as refugees after they fled persecution and ethnic violence which has plagued Burundi since the 1994 genocide. Jacob arrived in Montreal when he was 10 years old; he grew up here and his entire family lives here.
 
Jacob was a victim of violent physical and psychological abuse perpetuated by individuals, among whom were federal police officers. He has suffered from post-traumatic stress syndrome and has had many personal difficulties growing up. He has no contacts whatsoever in Burundi: no family, no friends, no acquaintances and no allies. On the contrary, there are only people who might harm or kill him because of the on-going ethnic persecution and his family name.
 
Jacob was convicted of several misdemeanors stemming from a difficult childhood, and has purged his sentences since 2008. Today, the Canadian government demonstrates irresponsibility in refusing to recognize the violence and impunity that ravages Burundi, and turns a blind eye to the serious risk to his life Jacob faces if deported. 
 
The Niyongabo family has spent years recovering from psychological trauma stemming from the context of war that forced them to flee Burundi. Today, they find themselves once more reliving these war traumas. Jacob's family has the right to live in justice, dignity and security, in Canada, with Jacob.  
 
The manner in which Jacob Niyongabo's case has been dealt with exposes a disturbing trend within the Canadian immigration system; denial of the realities of violence and impunity in many countries throughout the world, and an increased reliance on repressive measures such as detention and fast-track deportations, utterly failing to consider the rights of the family and the psychological vulnerability of a young man who has lived through multiple violent traumas.
 
Last thursday, Jacob's lawyer has applied for a stay of deportation at the Federal Court - for Jacob's sake and for the sake of his entire family, devastated by this double punishment.
 
It seems likely that he will be granted a Federal court hearing by teleconference this Monday. With this in mind, we ask that you support Jacob and show your complete rejection of this injustice, in order to overturn the decision to deport him.
 
We are asking you to please take a few minutes of your time to write and call the two Ministers who have the political power to intervene, to demand that Jacob remain in Canada - be precise and state that they can stay the deportation so that the humanitarian and compassionate claim for permanent residency be processed and accepted. 
 
You will find a model letter to send by fax below and in attachment (email is less reliable).
 
Minister of Public Safety (responsible for deportations)
Vic Toews
Tel: 613-992-3128
Fax : 613-995-1049
toews.v@parl.gc.ca

Minister of Citizenship and Immigration Canada 
Jason Kenney
Tel: 613-992-2235
Fax: 613-992-1920
email Minister@cic.gc.ca
 
 
**Model letter to send to the two Ministers**
 
 
CITY / DATE
 
RE: STAY FOR JACOB NIYONGABO (DATE OF BIRTH: 3 APRIL 1984)
 
Honorable Vic Toews / Honorable Jason Kenney,
 
I am writing to ask you to intervene in the file of Jacob Niyongabo - currently facing deportation - and request that he be granted a stay of deportation so that his application on humanitarian grounds can be duly processed and accepted. 
 
As Minister, you have the discretionary power to grant a stay for Jacob and thereby offer him the possibility of life and freedom - free from suffering, fear, hardship and probably death. 
 
Jacob Niyongabo is a Montrealer who was born in Burundi. His family arrived in Quebec 16 years ago, after fleeing the violence related to the 1994
genocide in Rwanda and its parallel reality in Burundi. The Niyongabo family was accepted as convention refugees and settled in Montreal. In Burundi, Jacob experienced physical and psychological violence by individuals, including federal police officers. He subsequently suffered post traumatic stress syndrome and many personal difficulties growing up.
 
Immigration Canada refuses to accept the risk to his life if the deportation is executed. The deportation has been scheduled for December 20, 2011. 
 
In Burundi, many denounce the widespread violence and impunity in which the aggressors operate. The deportation is nothing less than a death sentence for the offences that Jacob has already paid for through the Canadian criminal justice system.  
 
Although Jacob already purged his sentence (in 2008), he is currently detained. His lawyer has applied for a stay to the Federal Court, in Jacob's interest and in the family's interest as well, as they are all devastated by this double punishment. The Niyongabo family has spent years recovering from psychological trauma stemming from the context of war that forced them to flee Burundi. Today, they find themselves once more reliving these war traumas. 
 
We believe that the deportation order against Jacob Niyongabo represents the failure to protect human rights and refugee rights, given the fact that the country where he is being sent to is politically unstable and has a history of ethnic cleansing. Jacob's family has the right to live in justice, dignity and security, in Canada, with Jacob.   
 
It is clear that Jacob Niyongabo will be deported to inhumane conditions in Burundi. Moreover, he has been here since he was 10 years old and has lived in Montreal for 16 years. He has no contacts whatsoever in Burundi: no family, no friends, no acquaintances, and no allies. On the contrary, there are only people who might harm or kill him because of the on-going ethnic persecution and his family name. 
 
I am requesting that you consider Jacob's fate from a human perspective, and that you act according to humanitarian principles, which should be guiding all decisions made by this government. Please grant a stay of deportation to Jacob Niyongabo so that his humanitarian application can be duly processed and accepted. 
 
 
Sincerely, 
NAME

Catégories