Mamadi Camara a été victime de profilage racial, maintiennent ses avocats

Les avocats de Mamadi Camara, arrêté et accusé à tort après l'agression d'un policier de Montréal l'hiver dernier, rejettent la conclusion d’une enquête administrative selon laquelle leur client n’a pas été victime de profilage racial.

Selon Virginie Dufresne-Lemire et Alain Arsenault, les problèmes survenus en cours d'enquête et mis en lumière par le rapport du juge Louis Dionne, devraient plutôt alimenter les questions sur le traitement réservé à M. Camara.

"Il ressort de cette enquête que de très nombreux éléments de preuve disculpatoires et importants n’ont pas été pris en compte dans l’analyse du dossier", a commenté mardi Me Dufresne-Lemire.

"Ces éléments auraient pu permettre à un enquêteur compétent de libérer M. Camara le jour même de son arrestation", a-t-elle poursuivi, évoquant notamment des vidéos, des déclarations de témoins et la version fournie par M. Camara.

Nous ne sommes pas en accord avec la conclusion du juge à laquelle il n’y a pas eu de profilage racial. Au contraire. Comment expliquer que l’enquête ait été aussi mal faite, qu’autant d’éléments importants aient été mis de côté ou n’aient pas été analysés à temps?
Une citation de :
Virginie Dufresne-Lemire, avocate de Mamadi Camara

"L’incompétence, la négligence grossière, le racisme systémique et les biais inconscients apportent selon nous un éclairage essentiel", a poursuivi l’avocate.

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